Maelström

04.08.21

Je suis partie de Bromont avec Tataa, ma caméra et des hot dogs végé. Faut dire que c’est ce que j’ai mangé pendant 3 jours, mais s’pas ça l’important.

Arrivée à Sentier du Moulin, que je connais maintenant relativement bien, je prends la route pour le sommet de Maelström afin d’aller trouver la cabine qui nous attend pour le premier soir avec l’équipe de BONVELO. C’est devant une structure noir en hauteur, entouré d’une forêt de conifères que j’ai ouvert mon pot d’olives pour regarder le soleil disparaitre entre montagnes et sapins.

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« Se fondre dans le décor, plutôt que faire fondre le décor »

De petites cabines minimalistes qui mettent l’accent sur la nature même de l’endroit et non le narcissisme humain. Chacune d’elles est conçue en fonction du terrain qui l’abrite et de la vue qui se montre le bout du nez. « C’est logique et normal » tu vas me dire.

Et bien, selon moi, il y a une grande différence entre un humain qui s’approprie une parcelle de terrain, sans prendre en considération la vie qui y loge et quelqu’un qui prend le temps d’examiner le tout afin de choquer le moins possible la faune et la flore des lieux.

La différence est vraiment dans le détail, mais en gros c’est de « se fondre dans le décor plutôt que de faire fondre le décor ». T’as pognes-tu ?

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C’est fort probablement la proximité avec la nature qui rend l’endroit aussi paisible. Non seulement il est possible de s’y rendre pour se reposer le temps d’un weekend, mais il est également possible de pratiquer toute sorte d’activités. Évidement, de notre côté ça a été le vélo de montagne et pour avoir roulé une bonne quantité de réseaux au Québec, Sentier du Moulin sait comment se sortir du lot. 

« C’est incroyable la quantité de temps et d’amour qu’il y a dans les sentiers ! »

Ma phrase à chaque fin de séjour dans ce coin et ce n’est pas pour rien. En passant par des structures de bois « funky », des sections techniques de tous les niveaux et de la terre comme on en retrouve dans l’Ouest canadien, les deux secteurs à Sentier du Moulin sont à s’en mordre les gants.

Ce qui fait vraiment la différence dans un réseau de vélo de montagne, c’est la communauté, le nombre de bénévoles qui s’impliquent et l’ouverture d’esprit des gestionnaires de projets.