Madeleine

« On a pris la route le temps d’un instant.

Le temps de déjeuner, de s’arrêter, de contempler ; de se contempler, de se retrouver.

On a repris le chemin de la maison en s’aimant encore plus qu’à notre arrivée. » — Les Îles

Emmitouflée dans la douillette que l’on avait grimpée au sommet, le bout du nez froid, ses bras servant de bouclier contre le vent et comme baume contre le reste, j’ai simplement murmuré : « C’est un de mes endroits favoris sur terre »

— Buttes des demoiselles

« On va écrire sur une carte nos plus beaux souvenirs. Pis à l’aide d’un clou, on va les attacher bin fort, pour être sûr de jamais les échapper. »

— Old Harry

« Aller à la recherche des plus beaux coquillages sur des plages majestueuses.

Mon petit sac de coton à la main, je me rends compte que les plus beaux trésors que l’on peut trouver sont ceux incomplets, écorchés par l’eau, le sable et le vent des saisons.

La chasse aux coquillages imparfaits est officiellement ouverte. »

— Cap-Alright

 
 
 
 
 

« Des boucles dont je connais chaque tracé. Où mes doigts savent par cœur comment surfer entre les vagues entremêlées.


Au volant de notre nouvelle aventure, les yeux rivés sur les nouveaux paysages qui se dessinent, le bout de mes doigts me rappellent que j’ai la vie devant moi pour passer ma main côté passager. »

— Gros Cap

 

« De retour à la maison, la nostalgie au fond de la gorge, les jours remplis de routine reprennent leurs cours. Comme si le vent n’avait jamais soufflé, que l’eau n’était pas salée, que la route n’avait plus de destination. »

— Bromont

Madeleine m’a très certainement soufflé de la créativité à l’oreille au fils de notre aventure aux Îles. Chaque endroit m’a inspiré à gribouiller quelques mots selon l’ébauche qui dansait devant nous.

J’aurais aimé écrire une toute petite nouvelle à propos de l’archipel, mais l’histoire prenait forme de manière décousue plutôt que structurée. J’imagine que c’est à l’image de notre séjour entre le va-et-vient des vagues, les conversations éclatées et notre itinéraire qui prenait forme au gré du vent.